Peuple au cou raide
Les bergers
de Christ peinent à ramener les brebis à l’étable, et pour cause, les méthodes
utilisées ne sont pas adéquates. Les temps changent, le monde évolue, la scène,
qui jadis était Israël, avec l’autorisation de Dieu et Jésus, s’est déplacée
par toute la terre habitée (Matthieu 28 :19). Les temps changent, le monde
évolue, mais est-ce à dire que la Bible et le Message de Dieu sont obsolètes ?
Non ! La Bible et le message de Dieu n’ont jamais été plus utiles au monde
qu’en ces temps difficiles ; ce message parle de justice, d’égalité, de paix,
d’amour, de félicité, de vie éternelle, et bien d’autres belles choses, toutes
ces choses dont le monde a tant besoin ces temps-ci, mais pourquoi les gardiens de la paix et de l’espoir
peinent-ils à rassurer les habitants de la terre ? Pourquoi les lumières du
monde n’arrivent-elles pas à éclairer le globe et l’univers ?
Je vois bien
des bergers qui au jour du Maître, lorsque celui-ci viendra dans sa
magnificence demander des comptes à ses serviteurs, diront : nous avons
crié fort, mais personne n’était intéressé. Nous avons chanté tes louanges,
mais personne ne nous a écoutés. Alors je vois bien le Maître rétorquer, un peu
comme il avait dit au serviteur à qui il avait donné une pièce mais qui ne l’avait
pas fructifié : « leur avez-vous parlé en une langue qu’ils
comprennent ? »
Oui ! Ils
sont nombreux ceux qui disent avoir L’Esprit-Saint, mais les seules personnes
qu’elles arrivent à convaincre c’est elles-mêmes et leurs potes. Au premier
siècle, plus précisément en la pentecôte de l’an 33, lorsque L’Esprit est
descendu sur les Apôtres et les Fidèles,
ils parlaient en diverses langues afin que l’auditoire qui était cosmopolite
puisse saisir l’essence du message. Aujourd’hui le monde est plus complexe, de
nouvelles langues sont nées, et au-delà des langues, des moyens d’expressions
propres à des groupes de personnes. Aujourd’hui parler en langue c’est
d’aborder les gens avec un langage qu’ils comprennent, sans pour autant
dénaturer le message biblique. Voilà le nouveau défi du Chrétien ! Voilà ce
qu’attend le Maître qui en partant en voyage a donné cinq pièces à l’un, deux à
l’autre, et une au troisième. Est-ce que les enfants de Dieu sont incapables de
faire ce que les païens font si bien ? Je m’explique :
Coca-cola
est une firme qui a un produit phare, le coca. Depuis sa création et au fil des
ans, elle a renouvelé ses méthodes d’approche du public pour rester le leader
dans le marché de ce qu’il produit. Pour se faire, ses marketeurs travaillent dur nuit et jour, étudient le
public afin de trouver le meilleur angle pour atteindre le plus de personne ;
est-ce ce que font les bergers de Christ aujourd’hui ? C’est sûr des gens vont
me dire qu’à l’heure des progrès scientifiques et ceux de la technologie les
enfants de Dieu utilisent les médias populaires : la télé, internet, les
réseaux sociaux, Facebook, Tweeter et autres pour toucher plus de personnes,
mais à quoi cela leur servent-ils si le message qu’on leur présente est encore
du charabia pour eux ? Mais à quoi cela leur servent-ils si le message qu’on
leur présente ne leur parle pas ? Ce que j’essaie de dire est que, imaginez le
Maître allant vers les juifs du premier siècle en leur parlant (dans ses
paraboles) d’hockeyeurs, de rugbymen, et
d’autres domaines d’activités qui ne signifient rien pour le monde oriental ou
moyen-oriental, je crois qu’il n’aurait fait aucun prosélyte ; j’espère que je
commence à me faire comprendre ? La question que les Chrétiens des nations
devraient se poser, leur plus gros défi, est de constamment se demander si les
méthodes utilisées pour leur peuple s’approchent des réalités saines en usage
dans cette partie du monde. Et ce n’est pas d’aller liker n’importe quelle
publication sur Facebook pour se faire ami(e) avec tout le monde. Et oui, il y
a une façon d’adapter le Message de Dieu pour les nations sans se prostituer
avec des pratiques malsaines, et ça, c’est la job des bergers de Christ !
Est-ce que
les Chrétiens, comme jadis les juifs, sont un peuple au cou raide ? Est-ce que
le peuple intelligent de Dieu est incapable d’innover ? Pourquoi le peuple de
Dieu reste aveugle à l’évolution de la vie ? Pourquoi les bergers de Christ
continuent à utiliser les méthodes poussiéreuses pour appeler des brebis,
devenues hybrides, à l’étable ? Ont-ils des yeux pour voir ? Des oreilles pour
entendre ? Jadis c’était la prêtrise qui assurait le pont entre Dieu et les
hommes et femmes. C’était leur job de trouver des méthodes pour garder le
troupeau dans le chemin divin. Mais la prêtrise date de près de 1500 ans avant
note ère. Le Christ est venu au bout de ces 1500 ans briser cette alliance pour
établir une nouvelle avec le sacrifice perpétuel de L’Agneau, parce que les
prêtres et maitres des lois étaient devenus corrompus ; parce que le temple
était devenu un lieu où la chose immonde qui cause la désolation s’était
installée. Déjà pour le péché originel perpétré par un homme parfait, cela
prenait un homme parfait pour le laver. Le christianisme est né de cette
naissance du Messie et mort du péché, mais au fil du temps les chrétiens ont
adoptés les mauvais plis des pharisiens et autres maîtres de la loi. 1500 ans
plus tard, Luther nous a démontré que la chose immonde qui cause la désolation
vivait encore parmi les chrétiens et plus particulièrement à Rome. Il a
engendré un mouvement de réforme, mais aujourd’hui, 500 ans plus tard, rien n’a
vraiment bougé. Des pseudos bergers ont troqué la soutane pour des vêtements
normaux, un peu comme des agneaux innocents, mais ils restent encore dans les
pratiques imprégnées par la chose immonde qui cause la désolation… Le Christ a
dit : « Allez par toute la terre habitée faire des fidèles… »
Allez ! Qu’il a dit ! Il n’a pas dit « restez et espérez que les gens
viennent vers vous » parce que vous avez un titre dans la chrétienté ou
que vous portez un crucifix au cou !
Est-ce que
les Chrétiens, comme jadis les juifs, sont un peuple au cou raide ? Est-ce
qu’ils attendent des miracles pour savoir comment mener leur ministère ? Le
signe de Jonas ne leur a-t-il pas suffit ? Dans Matthieu 16 :24 le Christ
dit : « Si quelqu'un
veut venir après moi, qu'il renonce à lui-même, qu'il se charge de sa croix, et
qu'il me suive. » C’est clair que ce n’est pas une partie de plaisir que
d’être berger de Christ. Alors innovons, surprenons les gens pour l’amour de
Dieu !
Mon frère, si pour toi
être berger de Christ c’est la vie de château jusqu’à date, alors pose-toi des
questions !
Que la grâce
de Dieu soit avec nous tous !
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