Être petit ou se faire petit.
Je trouve
cela dommage et dommageable la tendance qu’a le dogme de la chrétienté à
assimiler la valorisation du soi personnel à de la non-humilité ou de la
non-sobriété.
Je trouve
cela dommage et dommageable la tendance qu’ont certaines personnes, «
chrétiens » ou non à assimiler la valorisation du soi personnel à de la
non-humilité ou de la non-sobriété.
C’est ainsi
qu’au temps de la grande noirceur – et encore aujourd’hui – on avait et on continue
à apprendre de façon subtile aux gens à ne pas s’aimer, à ne pas se considérer,
à se négliger au profit de l’autre, fabriquant des enfants, des hommes et des
femmes qui s’effacent pour laisser briller les autres.
Lorsque je
parle de valorisation du soi personnel je ne parle pas d’égocentrisme,
d’orgueil ou de narcissisme. Je parle de cette force, de cette aptitude à
pouvoir se dire en toute circonstance :
Ce n’est pas
parfait ce que je fais, mais c’est ok quand je ne nuis à personne ! Le geste
parfait n’existe pas en ce bas monde…
Ou bien,
Je ne suis
pas parfait ; c’est ok, tant que je m’arrange à ne nuire à personne ou que je
demande pardon à l’autre lorsque je lui nuis ! Personne en ce bas monde n’est
parfait
Ou bien,
Si
« nous sommes », c’est parce que je suis, tu es, il est. Il n’y a pas
de « nous » si « je » ne suis pas. J’ai mon rôle en ce bas
monde, et il est important.
Jésus -
Christ a dit : « Aime ton prochain comme toi-même »
Aucune
personne qui ne s’aime pas ou qui s’aime mal ne peut prétendre bien aimer les
autres.
Aucune
personne qui n’attache pas bien de l’importance à sa personne ne peut prétendre
bien considérer les autres.
Aucune personne qui ne se valorise pas bien ne
peut prétendre bien valoriser les autres.
Dans le
« Aime ton prochain comme toi-même » il y a la notion d’égalité, pas
la notion d’effacement.
L’humilité
chrétienne est loin de l’effacement, loin de la dévalorisation de soi, loin de
la négligence de soi au profit de l’autre.
Pour le
Chrétien, qui est le plus grand ?
Jésus Christ
répond à cette question : « c’est celui qui se fait petit pour servir
les autres qui est le plus grand ». Il n’a pas dit : « celui qui
se dit petit ». Celui qui se dit petit est petit, celui qui se fait petit
n’est pas petit. Ici on a affaire à deux verbes : un verbe d’état et un
verbe d’action. L’humilité chrétienne est l’action de se faire petit en toute
conscience, afin de lâcher prise dans des luttes de pouvoirs qui détruisent
l’harmonie de l’existence. Toute personne, chrétienne ou non qui voudrait vivre
humblement ou sobrement devrait se FAIRE petite et non se croire petite. Il n’y
a pas de « petites » personnes ; si oui, ce sont celles qui donnent
le pouvoir aux autres de les traiter comme tel !
Hors, Dieu
nous met sur le même pied d’égalité.
Bonjour Cyrille
RépondreSupprimerIncorrigible curieuse qui ne veut surtout pas se corriger, je suis passée.
Mes premières impressions, tu affiche sous ton pseudo "en cours de construction", sur oniris, or si je sais bien lire, il n'y a rien de neuf depuis avril.
Alors, je pose ce jalon et reviendrai, car je m'attendais à un blog de poèmes, le thème annoncé ne laissait rien paraître.
Il est chez moi, 20 h 08 et je ne parviendrai pas à lire un seul long texte ce soir.
À bientôt ici ou là, ta sensibilté me touche.
Salut Marieclaire et Merci d'être passée. J'espère que vous êtes repassée et avez lu les autres textes. Non, ce n'est pas un Blog de poésie comme j'en fais sur Oniris, et je pourrais en publier ici, pourquoi pas, mais le thème de la Foi sera respecté. Merci de votre passage !
SupprimerSalut Wan.
RépondreSupprimerJ'aime beaucoup ce que je viens de lire.
Je suis d'accord avec ces idées bien que n'étant pas concerné par la religion.